 |
| Hazard a fait son match sur le champ de patates Azeri en obtenant le penalty pour les Belges |
94e minute à Bakou et 97e à Istanbul: les Diables comme les Turcs obtiennent un coup franc à l'entrée du rectangle, ultime chance de remporter la victoire. A Bakou Alderweireld voit son tir repoussé par le mur Azeri tandis qu'à Istanbul l'envoi de Turan, s'il touche également le mur, est dévié par un Kasakh dans le but.
Si la réussite avait été inversée la Belgique aurait trois points d'avance sur les Turcs au classement.
Mais est-ce vraiment la chance qui départage les deux nations ? Les grandes équipes savent forcer la réussite. Elles sont capables de remporter la victoire même en jouant mal. Si la Turquie apparait moins talentueuse que la Belgique, elle compense par sa maturité et son expérience. Les Diables n'ont clairement pas encore ces atouts là. Sinon ils auraient gagné à Bakou et ils auraient également su remporter les trois points qui leurs tendaient les pieds à domicile face aux Turcs et aux Autrichiens. Au final ça fait six points de perdus impardonnables.
Malgré ces déconvenues je ne partage pas l'avis de la plupart des observateurs qui affirme que la qualification est fichue. La Turquie apparait si faiblarde qu'un 1 sur 6, voire un 0 sur 6 en Autriche et face à l'Allemagne ne m'apparait pas du tout illusoire. Mathématiquement ça redonnerait une chance aux Diables de se qualifier, à condition de gagner leurs deux derniers matchs.
Une victoire décisive à Dusseldorf permettrait de compenser largement toute cette campagne désastreuse. Cette "finale" en Allemagne comme dit Vincent Kompany, si les Turcs nous l'accordent, pourrait constituer le vrai déclic salvateur de notre jeune équipe. On en est pas là mais on peut encore y rêver.
Nico VH
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire